L’imposture dans les romans Le Condottière et « 53 jours » de Georges Perec

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28 septembre 2020

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Hannah Calbo Leiman, « L’imposture dans les romans Le Condottière et « 53 jours » de Georges Perec », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.ucnzjb


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Georges Perec a laissé à sa mort une œuvre posthume d’une grande diversité et d’une richesse tant sur un plan formel, visible au niveau des modes de recherche innovants dans la structure des récits, que sur le plan stylistique. Au cœur de ses préoccupations, surgit une attention particulière portée sur les problématiques du vrai et du faux, du paraître et du dissimulé, mises en scène selon diverses scénographies, que cette analyse des deux romans de ce corpus, Le Condottière et « 53 jours », a tenté d’aborder à-travers le phénomène d’imposture latent dans ces deux textes. Par une déconstruction des techniques d’enquête fondées à partir de l’essor conjoint du roman policier et de la modernité, l’écrivain oulipien propose un jeu à jouer avec son lecteur dans lequel il s’agit de dévier les codes du genre et envisager une pratique de l’enquête à-travers une conception déraillée du « pas de côté ». Le texte perecquien opère un mouvement prospectif et déconstructif qui défait les représentations du monde et se place en dissidence du réalisme littéraire, enjoignant incessamment le lecteur à ressouder les failles du langage. La langue de l’imposture chez Perec permet de fonder un réalisme transformationnel qui redéfinit les frontières entre monde réel et monde fictionnel.

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