Les prémisses d’une politique linguistique : l’œuvre pédagogique de G. Hardy en AOF

Résumé Fr

Cette contribution est consacrée à l’œuvre de Georges Hardy, principal promoteur d’un cadre scolaire qui va prévaloir durant un demi-siècle. Après avoir rappelé les deux situations d’enseignement qui coexistent à la suite de la création de l’Alliance française et le dispositif de l’AOF, on explore les objectifs que G. Hardy propose à la « pédagogie coloniale », les instruments de sa mise en œuvre tant sur le plan de l’organisation de l’école que sur celui de l’enseignement du français. La nécessité, découlant de la politique linguistique coloniale, de conférer au français une fonction véhiculaire explique la tentative d’introduire la méthode directe dans la leçon de langage. Les questions « didactiques » de sélection, progression et évaluation des contenus en langue apparaissent déterminantes dans la mise en place de ce modèle et préfigurent, par certains aspects, les principes qu’on retrouvera dans la discipline FLE.

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