« La Tunisie, « l’homme malade » de l’islam politique ou de la démocratie ? »

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Le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed a mis entre parenthèses la constitution tunisienne pour mettre fin au blocage institutionnel qui l’opposait à Hichem Mechichi, Premier ministre, et à Rached Ghannouchi, président du Parlement et chef de file de la mouvance des Frères musulmans. Cette décision, qui a pris les Tunisiens par surprise, est survenue dans un contexte intérieur très dégradé et dans un contexte régional tendu. Elle a de fait écarté du pouvoir les islamistes comme les affairistes qui trouvaient, chacun pour des raisons différentes, un certain avantage au blocage du jeu institutionnel. Si la population a massivement soutenu son initiative au départ, espérant qu’elle permettrait un retour à une République juste, efficace, démocratique, pacifiée et sociale, il n’est pas dit qu’elle conserve sa confiance au président Kaïs Saied qui vient de prendre seul (23 septembre 2021) la décision de s’attribuer durablement les pleins pouvoirs, mettant fin de fait à la démocratie représentative. S’il venait à perdre sa crédibilité intérieure, nombre de jeunes Tunisiens désorientés pourraient être tentés par la voie de l’exil ou du Djihad.

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