30 juin 2008
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Alice Clark, « Signifying the sutured Self. An Anatomy of mock-epic rituals in Jere Hoar’s “Body Parts - A memory of 1944” », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.uea2ng
Dans la longue nouvelle quelque peu insolite de Jere Hoar, "Body Parts - a Memory of 1944", le jeune narrateur Billy promène son regard sur ses camarades de travail, hommes mûrs, qui ont tous eu un membre atrophié par la courroie de l’imprimerie. Billy, qui a tout juste 15 ans, va subir le même sort que ses confrères dans une scène centrale où il se fait arracher une main coincée dans la rotative de l’atelier d’impression. Transporté à l’hopitâl militaire, Billy se trouve de nouveau entouré de corps atrophiés, mais cette fois-ci c’est la guerre qui en est la cause. La salle d’imprimerie où s’effectue le rite de passage du jeune protagoniste nous fournira ce qu’il convient d’appeler la face officielle du texte. On découvre que Artie’s Print Shop permet à Billy d’échapper à l’atmosphère féminine étouffante de sa maison, lui offrant ainsi un lieu privilégié où il peut se retrouver en compagnie d’hommes comme l’indique la polysémie du signifant "mail room", jeu de mots sur la salle où on trie le courrier et où se rencontre la gente masculine. L'objet de cet article sera de proposer une lecture psychanalytique de la nouvelle qui prendra en compte non seulement le discours officiel du texte - le rite de passage de Billy - mais aussi sa face cachée contenue dans la représentation hypermétonymique du corps.