Des continuités sans ruptures? L'héritage du système fasciste sportif dans l'Italie libérée

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2012

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Fabien Archambault, « Des continuités sans ruptures? L'héritage du système fasciste sportif dans l'Italie libérée », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.uewysk


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Dans le domaine des sports, la chute de Mussolini n’entraîna pas de rupture notable. La véritable partie de bras de fer à laquelle se livrèrent les deux grandes forces politiques de l’après-guerre – Démocratie chrétienne et Parti communiste – sur fond de Guerre froide et de lutte pour le pouvoir, trouva dans le sport un terrain sur lequel, usant de l’avantage que lui conférait sa position hégémonique à la tête de l’État et donc du Comité olympique national italien (CONI), la DC ne cessa de progresser. En principe apolitique, le CONI était un organisme en pratique hautement politique. Tout au long du XXe siècle, il oscilla en permanence entre développement autonome et contrôle gouvernemental. Que ce fût dans l’Italie libérale, l’Italie fasciste ou l’Italie républicaine, les solutions de continuité s’imposèrent largement par-delà les changements de régime politique.

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