When girls do less well at school than boys. The case of children placed in child welfare in France Quand les filles réussissent moins bien à l’école que les garçons. Le cas des enfants placés à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) en France En Fr

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2023

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Céline Dumoulin et al., « Quand les filles réussissent moins bien à l’école que les garçons. Le cas des enfants placés à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) en France », HAL-SHS : études de genres, ID : 10.3917/es.049.0061


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Résumé En Fr

In France, 187,000 children or young adults are taken in by the Aide sociale à l’Enfance (ASE) [French Child Welfare Agency] as children at risk, i.e. 1.1% of those under 21. Although they enter the system at a wide variety of ages, they have to leave at 18, the age at which legal care ends, or at the latest 21, if they obtain a young adult contract. This affects their schooling. While the duration of education has increased considerably in France, the lack of a link to common law support schemes does not encourage these children to continue training beyond the ASE. This is why educational counselling towards short vocational training courses is hugely recommended in the support given to young people placed by the ASE. This article’s starting point is the unexpected observation that ASE-placed girls drop out of school earlier, the opposite of what is observed in the general population, shedding light on the gendered processes of guiding students towards short vocational paths and its consequences on the future of girls and boys placed in care.

En France, 187 000 enfants ou jeunes majeurs sont accueillis par l’Aide sociale à l’Enfance (ASE) au titre de l’enfance en danger, soit 1,1% des moins de 21 ans. S’ils entrent dans le dispositif à des âges très variés, tous doivent en sortir à 18 ans, âge de fin de la prise en charge légale ou à 21 ans maximum s’ils obtiennent un contrat jeune majeur. Leurs scolarités s’en trouvent affectées. Alors que la durée des études s’est fortement allongée en France, l’insuffisance du relais avec les aides de droit commun ne favorise pas la poursuite d’une formation au-delà de l’ASE. C’est pourquoi les orientations scolaires vers les voies courtes de l’enseignement professionnel sont massivement préconisées dans l’accompagnement des jeunes placés par l’ASE. Partant du constat inattendu d’un arrêt plus précoce de la scolarité des filles, inverse de ce qui est observé en population générale, cet article apporte un éclairage sur les processus genrés de l’orientation vers les voies professionnelles courtes et ses conséquences sur le devenir des filles et des garçons placés.

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