La question des mineurs étrangers non accompagnés… pour la protection de l’enfance et le risque de bascule déontologique de l’ase

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2017

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Marie Jacob, « La question des mineurs étrangers non accompagnés… pour la protection de l’enfance et le risque de bascule déontologique de l’ase », Revue de l'enfance et de l'adolescence, ID : 10670/1.ui6ntc


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Depuis presque vingt ans, la réticence plus ou moins manifeste selon les départements à accueillir ces jeunes qui sollicitent protection et accueil est constante, et les dispositifs élaborés servent davantage à filtrer qu’à permettre d’accéder à une protection. Pointés comme les coupables d’une désorganisation absolue de la protection de l’enfance, ils sont pourtant davantage les révélateurs d’une situation critique plutôt que la cause. À partir de deux thèmes, d’abord celui de la saturation du dispositif, de la crise et de l’urgence, ensuite celui de la spécificité des mna qui exigerait une prise en charge différenciée, certains départements mettent en place des dispositifs d’évaluation, de tri, et d’accompagnement qui se situent à la limite de la déontologie. Sur quels ressorts se fondent ces pratiques limites ? Comment parviennent-elles à s’institutionnaliser ? Et pourquoi demeurent-elles, alors qu’elles sont dénoncées par les associations, les citoyens, les adolescents eux-mêmes ?

For almost twenty years, the reluctance in departments to accommodate the young people who seek protection and hospitality is constant. Elaborate mechanics are used more to filter than to provide access to protection. Pointed as the culprits of an absolute disorganization of child protection, they are more revealing of a critical situation rather than the cause. On the basis of two themes, first that of the saturation of the device, the crisis and the urgency, then that of the specificity of the unaccompanied minors, which would require differentiated care, some departments set up systems for assessment, sorting, and coaching that are at the limit of ethics. On which grounds are these limiting practices based? How do they manage to become institutionalized? And why do they remain, while they are denounced by associations, citizens, adolescents themselves?

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