Fins de groupes analytiques d’enfants et d’adolescents. Entre mort et naissance, travail de deuil et travail de séparation

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2020

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Hervé Chapellière, « Fins de groupes analytiques d’enfants et d’adolescents. Entre mort et naissance, travail de deuil et travail de séparation », Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, ID : 10670/1.uj80v7


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Les débuts et les fins de groupes réactivent les vécus de pertes antérieures qui, notamment, se métaphorisent à l’aide de représentations de mort ou de meurtre ; dans un premier temps, préférentiellement autour de la perte d’une image maternelle bien particulière, un certain versant de la mère de l’unisson narcissique. Nous verrons comment passer de cet univers à la possibilité d’émergence de fantasmes structurants, en particulier scène originaire secondarisée et castration. La particularité et la complexité des fins de groupe s’actualisent par l’intrication d’un travail de deuil de l’objet-groupe et d’un travail de séparation par rapport à l’ensemble des membres qui le constituent. Tant pour l’un que pour l’autre, doivent être pris en compte un objet externe et un objet interne. Se séparer implique de se différencier. En groupe, après avoir été confronté aux phénomènes d’indifférenciation, de désindividualisation et plus généralement de régression, cette différenciation-réindividualisation débouche sur la capacité d’être seul face au groupe et au thérapeute. C’est alors que la mort du groupe peut, pour chaque membre, devenir une naissance, la possibilité d’une mutation et la découverte de l’étranger en soi et son intégration. Quelques vignettes cliniques de groupes analytiques d’enfants et d’adolescents viendront illustrer certaines de ces questions.

The beginnings and endings of groups reactivate experiences of earlier losses which can be metaphorized in particular with the help of representations of death or of murder. Initially, these will revolve, as a matter of preference, around the loss of a very particular maternal image, a certain aspect of the mother of the narcissistic state of unison. We will see how it is possible to progress from this world to the possibility of the emergence of structuring fantasies, in particular, of a secondarized primal scene and of castration. The particularity and complexity of group endings are actualized through the interweaving of a work of mourning of the group object and a work of separation in relation to the other members of the group. An external object and an internal object must be taken into account in both cases. Separating implies differentiatingoneself. After being confronted in a group with the phenomena of non-differentiation, de-individualization and, more generally, of regression, this differentiation/re-individualization eventuates in the capacity to be alone when faced with the group or the therapist. It is then that the death of the group, for each member, can become a birth, the possibility of a mutation, of the discovery of the stranger in oneself and of its integration. Some of these questions will be illustrated by a number of clinical vignettes of analytic groups of children and adolescents.

Los principios y finales de grupos vuelven a activar las vivencias de pérdidas anteriores que, notablemente, se metamorfosean con la ayuda de representaciones de muerte o de asesinato; en un primer momento, preferentemente en torno de la pérdida de una imagen maternal muy particular, una vertiente de la madre del unísono narcisista. Veremos cómo pasar de este universo a la posibilidad de emergencia de fantasmas estructurales, en particular escena originaria simbolizada y castración. La particularidad y la complexidad del final del grupo se actualizan por la intrincación de un trabajo de duelo del objeto-grupo y un trabajo de separación con respecto al conjunto de miembros que lo constituyen. Tanto por uno como por el otro, debe tenerse en cuenta un objeto externo y un objeto interno. Separarse implica diferenciarse. En grupo, después de haberse enfrentado a los fenómenos de indiferenciación, de desindividualizacion y más a menudo de regresión, esta diferenciación-reindividualización desemboca en la capacidad de estar solo frente al grupo y al terapeuta. Es entonces que la muerte del grupo puede, para cada miembro, volverse un nacimiento, la posibilidad de una mutación y el descubrimiento de lo ajeno en sí mismo y su integración.Algunas viñetas clínicas de grupo analítico de niños y de adolescentes vendrán a ilustrar algunas de estas cuestiones.

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