Methodological 3D transfers applied to the study of Palaeolithic art, new dimensions in recording prehistoric art Transferts méthodologiques 3D appliqués à l’étude de l’art paléolithique : une nouvelle dimension pour les relevés d’art préhistorique En Fr

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9 juillet 2019

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Oscar Fuentes et al., « Transferts méthodologiques 3D appliqués à l’étude de l’art paléolithique : une nouvelle dimension pour les relevés d’art préhistorique », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.4000/insitu.21510


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Résumé En Fr

All studies concerning Palaeolithic art (parietal or movable art) are based on analytical recordings of the kind now practiced for over a century. This analytical approach is indispensable for our understanding of the thought processes of prehistoric societies. But today, new 3D technologies are having a massive impact on research practices, as was the case with photography. An initiative by the Centre national de Préhistoire led to the development by an archaeologist specialising in parietal art, working in collaboration with a 3D-graphics designer, of a new way of applying 3D techniques to rock art. This makes it possible to go beyond the limits inherent in traditional approaches (2D recordings): graphic expressions can at last be studied in their three-dimensional context. We have chosen to use 3D resources in order to set up a dialogue between two operational frameworks (2D and 3D) which we propose to illustrate in this article, using the example of the decorated cave of Comarque (Dordogne). We base our approach on the use of Blender software (Open Source) which offers a panoply of tools useful for the analysis of parietal works. In particular, it is possible to project vectorial recordings made in 2D onto a 3D model. But above all it is possible to produce a record directly on the 3D model while keeping all the information relating to volume. This introduction of new 3D technologies for rock art recording may also encourage archaeologists to re-examine the methodological questions on which they base their analyses.

Toute étude portant sur l’art paléolithique (pariétal ou mobilier) s’appuie sur un relevé analytique qui se pratique depuis plus d’un siècle. Cette démarche d’analyse est indispensable à la compréhension de la pensée des sociétés préhistoriques. Les nouvelles technologies 3D bouleversent à nouveau les pratiques des chercheurs, comme cela a été le cas auparavant avec la photographie. À l’initiative du Centre national de préhistoire qui a sollicité un archéologue spécialiste de l’art pariétal et une infographiste 3D, un nouvel usage de la 3D appliquée à l’étude de l’art rupestre a pu être développé. Il permet de dépasser les limites inhérentes aux approches traditionnelles (relevés 2D). Les expressions graphiques peuvent enfin être étudiées dans leur contexte tridimensionnel. Nous avons choisi d’exploiter les ressources 3D pour faire dialoguer deux cadres de fonctionnement (2D-3D) que nous proposons d’illustrer dans cet article à partir de l’exemple de la grotte ornée de Comarque (Dordogne). Nous nous appuyons sur l’utilisation du logiciel Blender (Open Source) qui offre une panoplie d’outils aidant à l’analyse des œuvres pariétales. Il est notamment possible de projeter sur le modèle 3D des relevés vectoriels réalisés en 2D. Mais il est surtout possible de faire un relevé directement sur le modèle 3D en gardant les informations relatives au volume. Cette introduction des nouvelles technologies en 3D pour les relevés d’art rupestre permet aussi de renvoyer les archéologues aux questions méthodologiques sur lesquelles se basent leurs analyses.

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