Inscriptions et direction de conscience : une étude de cas

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10 janvier 2023

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Paul Cournarie, « Inscriptions et direction de conscience : une étude de cas », Cahiers des études anciennes, ID : 10670/1.uk3amw


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Résumé 0

 : L’article, à partir du cas des honneurs athéniens pour les Antigonides, essaie de comprendre comment les inscriptions étaient lues dans l’Antiquité : quel était leur contenu, leur but et même, étaient-elles lues ? On essaiera de montrer que les inscriptions honorifiques n’avaient qu’un but moral : elles n’étaient pas destinées à informer la population, mais à les faire agir d’une certaine manière. Par conséquent, le contenu des inscriptions est vague et ne pouvait rien apprendre aux lecteurs. Enfin, l’étude de la répartition des effacements lors de la damnatio memoriae de 200 av. J.-C. témoigne d’une lisibilité très contrastée des inscriptions. Bref, les inscriptions honorifiques à Athènes n’étaient pas lues. Si quelqu’un les lisait, il n’apprenait rien. S’il apprenait quelque chose, c’était surtout des notions vagues. Summary : This paper, relying on the honours given by Athens to the Antigonids, tries to understand how the inscriptions were read in Ancient Greece. What was their content, their purpose and were they even read? We will try to show that honorary inscriptions only had a moral purpose: they were not designed to inform the populations, but to make them act in a certain way. Therefore, the inscriptions’ content is rather vague, and could not teach anything. Finally, the distribution of the 200 BC damnatio memoriae erasures demonstrates that the inscriptions legibility was very contrasted. In short, honorary inscription in Athens were rarely read. Should someone read them, they would learn almost nothing. And if the reader did learn something, it was mostly general notions about the polis.

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