16 juin 2023
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Julie Glodt, « Les courtines ou le topos de l’autel caché », Publications de la Sorbonne, ID : 10670/1.ulfvjq
Depuis l’époque carolingienne, les rubriques du sacramentaire, puis du missel demandent au prêtre de dire le canon de la messe « d’une voix basse et inintelligible ». Une nouvelle pratique épaissit le mystère, au moins depuis le xiiie siècle. On tire en effet au canon deux rideaux, les courtines, de part et d’autre de l’autel. Comme le retable enlève toute visibilité depuis le déambulatoire et comme le prêtre revêtu d’une chape ou d’une chasuble très large étend les bras durant la consécratio...