Giving Up On Moral Truth Shall Set You Free: Walzer on Relativism, Criticism, and Toleration

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2015

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David Lefkowitz, « Giving Up On Moral Truth Shall Set You Free: Walzer on Relativism, Criticism, and Toleration », Revue internationale de philosophie, ID : 10670/1.ulrcsx


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Michael Walzer affirme que la morale est plurielle, subjective et concrète : une multitude de modes de vie morale qui sont créés par les membres des communautés historiquement situées. Cette thèse implique l’abandon d’une notion généralement acceptée de vérité morale ; d’après laquelle, au moins quelques revendications du type « il est immoral que ϕ » sont vraies en vertu du fait qu’elles constituent des applications de principes moraux universels et objectifs auxquels tout agent moral, en tant que quel, est assujetti. Plusieurs adversaires de Walzer affirment que cette implication démontre par l’absurde le caractère intenable de sa métaéthique relativiste. Or, perd-on exactement si l’on abandonne une telle conception de la  vérité morale? Je maintiens qu’il ne s’agit pas de critères pour comparer des moralités concurrentes ni des normes pour évaluer ou choisir des arguments moraux, et qui s’appliqueraient, par exemple, à des questions, posées à des degrés divers de spécificité, portant sur la manière dont on doit vivre. Au contraire, nous serons plus prêts à tolérer les différents modes de vie que des communautés morales choisissent, si l’on abandonne l’idée de vérité morale universelle et objective, et donc aussi l’idée que l’on peut justifier l’imposition de nos normes morales aux autres communautés morales sur la prétention qu’elles seraient acceptées si elles étaient rationnelles, pratiquaient une bienveillance impartiale ou acceptaient la sagesse divine. Bien que ce dernier point de vue se distingue de celui de Walzer, il s’accorde mieux à sa perspective métaéthique que sa propre version.

Morality, Michael Walzer contends, is plural, subjective, and concrete, a multitude of moralities or moral ways of life created over time by the members of distinct historically situated communities. This entails that we must abandon the familiar notion of moral truth, according to which at least some claims of the form ‘it is wrong to ϕ’ are true in virtue of their tracking or reflecting objective and universal moral principles binding on all moral agents as such. Many of Walzer’s critics take this implication to constitute a reductio ad absurdum refutation of Walzer’s relativist meta-ethics. But what precisely do we lose if we give up on moral truth so conceived? Not a criterion to use in comparing different moralities or moral ways of life, I argue, nor a standard for assessing or selecting among competing moral arguments, i.e. answers to questions regarding how we ought to live posed at varying levels of specificity. Rather, if we give up on the idea of universal and objective moral truth, and so the possibility of justifying the coercive imposition of our moral norms on other moral communities on the grounds that they would accept them if they were rational, impartially benevolent, open to God’s wisdom, etc., we will be disposed to tolerate the different ways of life they seek to lead. While my defence of this last claim differs from Walzer’s, I argue that it better coheres with his meta-ethics than does his own.

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