Appréhender et décrire le hlonipha au XIXe et début XXe siècle. Regards sur les représentations coloniales et académiques d’une pratique socio-langagière Nguni (1811-1915)

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2 juin 2021

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Hermelind Le Doeuff, « Appréhender et décrire le hlonipha au XIXe et début XXe siècle. Regards sur les représentations coloniales et académiques d’une pratique socio-langagière Nguni (1811-1915) », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.umag8p


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Résumé En Fr

The 19th and 20th centuries knowledge encounter between the colonists and the Nguni people, followed by the Western thinking on their custom, is at the center of this research. More specifically, we focus on the ways in which the Nguni custom called “hlonipha” (en. respect, reverence) has been depicted by colonial agents (travellers, colonial civil officers, missionaries, settlers) in South Africa. Moreover, we are interested in the nearly simultaneous Western academic transposition of this colonial knowledge on hlonipha in philology, linguistics and anthropology theories. We demonstrate that despite the variety of colonial accounts on hlonipha, this sociolinguistic practice has predominantly been depicted as a female-only and linguistic-only custom within Western academic circles.

En nous situant dans la continuité des travaux épistémologiques concernant la production d’un savoir sur l’Afrique, nous proposons une analyse des descriptions et représentations de la coutume Nguni appelée « hlonipha » (fr. respecter, honorer) dans le contexte colonial sud-africain des XIXe et début XXe siècles. À l’aide d’un corpus d’une cinquantaine de productions écrites, nous montrons tout d’abord que cette coutume est en réalité une pratique socio-langagière aux implications difficilement appréhendées par tout étranger au système socioculturel dans lequel elle s’établit. Ensuite, par une analyse détaillée de notre corpus nous faisons état de la dynamique de transposition du savoir sur le hlonipha, depuis l’observation « ethnographique » et la construction du savoir en contexte colonial jusqu’aux réflexions des cercles académiques occidentaux. Ainsi, nous montrons qu’une conceptualisation du hlonipha comme pratique linguistique et féminine prédomine dans les productions académiques malgré la variété des descriptions proposées en contexte colonial sudafricain.

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