2007
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Alain Fontbonne et al., « L'insémination artificielle chez les félidés », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47878
L’insémination artificielle chez le chat domestique et les félidés sauvages répond à plusieurs indications. Chez le chat, elle peut notamment permettre d’aider la reproduction lorsque l’accouplement ne se produit pas ou difficilement et de favoriser les échanges géographiques de semence et donc un brassage et une meilleure sélection génétiques. Chez les félins sauvages, elle joue un rôle complémentaire au sein des programmes de conservation. Son utilisation est cependant complexe. L’oestrus et l’ovulation sont le plus souvent induits par l’emploi de gonadotropines qui possèdent cependant des effets indésirables, notamment un risque d’hyperstimulation ovarienne. La semence des mâles est généralement récoltée par électro-éjaculation. Elle peut être congelée. Néanmoins, un problème spécifique aux félins tient à la tératospermie, c''est-à-dire la production de nombreux spermatozoïdes porteurs d’anomalies morphologiques. L’insémination artificielle donne de meilleurs résultats lorsque la semence est déposée par voie intra-utérine. Pendant longtemps, la laparoscopie a été la technique de référence, mais récemment, des techniques de cathétérisme du col utérin par voie vaginale ont été mises au point, aussi bien chez le chat que chez certains félidés sauvages. Les résultats de l’insémination artificielle chez les félidés restent moyens (souvent moins de 50% de gestations obtenues).