Permanences et ruptures dans la relation à la télévision des ménages populaires

Fiche du document

Date

2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Réseaux

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Olivier Masclet, « Permanences et ruptures dans la relation à la télévision des ménages populaires », Réseaux, ID : 10670/1.un5z62


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Après avoir identifié trois éléments caractérisant le rapport traditionnel à la télévision des membres des classes populaires, cet article interroge ce qui perdure autant que ce qui change dans leur rapport au petit écran depuis les années 1960-1980. Il prend appui sur des données tirées principalement d’un ensemble de monographies de téléspectateurs constituées d’entretiens longs et répétés avec des ménages ouvriers et employés. Deux conclusions se dégagent. Certains aspects du rapport populaire à la télévision se reproduisent : temps d’écoute élevé et diversité des choses vues caractérisent toujours les ménages populaires quoique de manière variable en fonction des ressources scolaires et économiques détenues. Mais des ruptures se sont aussi produites. Elles ont trait principalement aux rapports de sexe face à l’écran et aux usages familiaux de la télévision : non seulement la télévision ne peut plus être décrite comme une possession masculine mais elle n’apparaît plus non plus comme destinée à un usage quasi exclusivement collectif.

After having identified three elements characterizing the traditional relationship to television within the working classes, this article looks at continuity and change since the period spanning the sixties, seventies and eighties. It draws primarily on data from a set of monographs on television viewers, consisting of long and repeated interviews with members of working-class households. Two conclusions emerge. First, certain aspects of the relationship to television are reproduced: high levels of viewing time and diversity of programmes viewed still characterize working-class households, albeit in a variable way, depending on educational and financial resources. At the same time, there is also change, related primarily to gender and to family uses of television. Not only is television no longer essentially owned by men, it also no longer appears to be destined for an almost exclusively collective use.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en