Recueil PMSI diagnostic amélioré par le « codage partagé »

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2014

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Jérôme Gariepy et al., « Recueil PMSI diagnostic amélioré par le « codage partagé » », Journal de gestion et d'économie médicales, ID : 10670/1.uo3l71


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Introduction : Le codage PMSI des diagnostics est un problème récurrent par son manque d’exhaustivité et sa qualité médiocre. Représentant un enjeu financier devenu crucial pour les établissements de santé, ces derniers sont tentés de le « professionnaliser ». Nous avons étudié une alternative, le « codage partagé », consistant à ouvrir le codage à d’autres intervenants du séjour. Méthode : Dès 2011, trois équipes ont accepté de coder des diagnostics se rapportant à leur activité : équipe d’hygiène pour l’isolement (Z29.0), diététiciens et anesthésistes pour les codes de dénutrition (E43-E46). Résultats : Sur HEGP entre 2009 et 2012, à activité sensiblement constante, le nombre de séjours présentant un code, soit d’isolement, soit de dénutrition, a été multiplié respectivement par 6,4 et par 3,5. Discussion : Cette stratégie présente l’avantage de réaliser un pré-codage au fil de l’eau. Chaque équipe connait parfaitement « ses » codes, leurs conditions d’application et assure la traçabilité. Elle soulage le praticien auquel il ne reste qu’à valider ces apports spécifiques. Outre l’augmentation significative des diagnostics associés, elle offre au médecin une économie de temps, une remémoration rapide des faits cliniques et donc une aide pour la rédaction du compterendu d’hospitalisation. Conclusion et Perspective : Cette démarche a été réalisée à effectif constant. Le renforcement du dispositif par des équipes transversales à fort pouvoir de valorisation (microbiologie) est en cours de déploiement. Une semi automatisation du compte rendu d’hospitalisation à partir du pré-codage est à l’étude.

Diagnostic PMSI collecting improved by “shared coding” Introduction : The PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d’information) coding of diagnoses is a recurrent problem because it is not exhaustive and it is of mediocre quality. As the financial stakes are crucial, hospitals have been tempted to “professionalise” it. We have studied an alternative, “shared coding”, which consists in opening up the coding to other actors in the hospital stay. Method : As early as 2011, three teams agreed to code diagnoses related to their activity : hygiene team for isolation (Z29.0), dieticians and anaesthetists for undernutrition codes (E43-E46). Results : At the HEGP (Hôpital Européen Georges Pompidou) between 2009 and 2012, with fairly constant activity, the number of stays presenting a code of either isolation or undernutrition was multiplied respectively by 6.4 and 3.5. Discussion : The advantage of this strategy is that it carries out a constantly updated precoding. Every team is thoroughly acquainted with “its” codes, their conditions of application and ensures traceability. This relieves the practitioner who now only has to validate these specific contributions. As well as the significant increase in associated diagnoses, it offers the doctor a saving in time, a rapid recollection of the clinical facts and therefore an aid in drawing up the hospital discharge report. Conclusion and prospects : This approach was carried out with constant numbers. The reinforcement of the arrangement by cross-disciplinary teams with a strong potential for enhancement (microbiology) is under way. Semi-automation of the hospital discharge report using the pre-coding is being studied.

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