La dimension répressive de la Grande Peur : l’ambiguïté des mesures défensives contre les brigands

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6 juillet 2020

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Henri Vignolles, « La dimension répressive de la Grande Peur : l’ambiguïté des mesures défensives contre les brigands », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/lrf.3952


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Résumé En Fr

The historiography of the French Revolution mainly looks at the Great Fear of 1789 through the prism of peasant insurrection, considering it to be either its equivalent or its indispensable prelude. This article aims at questioning this classical association, which has become a truism, by specifying the interaction between the two phenomena. It leads to an attempt to highlight the role the elite groups held in building the fear of brigands and the different uses that could be made by invoking them in public. Thus, the Great Fear can be seen as the spreading, in different social groups – with its inevitable alterations and reinterpretations –, of a discourse with a repressive dimension. To formulate this hypothesis, the article relies on the important distinctions Georges Lefebvre made in his pioneering definition of the Great Fear.

L’historiographie de la Révolution française regarde principalement la Grande Peur de 1789 à travers le prisme de la révolte antiseigneuriale, dont elle serait soit l’équivalent, soit le prélude indispensable. Cet article se propose de nuancer cette association classique, devenue une sorte d’évidence, en précisant l’interaction entre les deux phénomènes, puis en étudiant le rôle des groupes élitaires dans la construction de la peur des brigands et les différents usages que permettait leur invocation. La Grande Peur peut être alors regardée comme le déploiement, dans différents groupes sociaux – avec ses inévitables altérations et réinterprétations –, d’un discours comportant une dimension répressive. Pour formuler cette hypothèse, l’article reprend les importantes distinctions formulées par Georges Lefebvre dans sa définition pionnière de la Grande Peur.

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