2007
Cairn
Jacquy Chemouni, « Devereux et le mythe », Le Coq-héron, ID : 10670/1.uphaet
Pour Freud, bien que l’irrationalité des mythes tienne au caractère primitif des peuples, ils nous informent néanmoins sur le fond du psychisme commun à l’humanité. À la suite de Géza Róheim, Devereux donne plus de poids à l’altérité culturelle : il cherche à comprendre l’identité grecque tout comme son noyau universel. Le complémentarisme lui permet de résoudre des énigmes de l’histoire grecque. Il se distingue de la démarche structuraliste par le primat qu’il accorde au code portant sur la sexualité. Ainsi, sa représentation ethnopsychanalytique de la culture grecque fait pleinement place à l’intériorité et au conflit des instances psychiques.