L’étrange, à la lisière du beau et du laid

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2017

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Bruno Marchand, « L’étrange, à la lisière du beau et du laid », Le Visiteur, ID : 10670/1.us8ydc


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« Pour que vous aimiez quelque chose il faut que vous l’ayez vu et entendu depuis longtemps, tas d’idiots. » Cette déclaration de Francis Picabia datant de 1920, écrite en lettres capitales sur une pancarte portée par André Breton transformé pour l’occasion en homme-sandwich, questionne le rôle joué par la familiarité dans l’appréciation d’une œuvre. Cette affirmation peut-elle être rapportée aux notions de beauté et de laideur ? On aurait ainsi tendance à considérer qu’une œuvre est belle ou laide en fonction du degré de familiarité de son image ou, selon un autre point de vue et dans le champ architectural, si ses traits formels et stylistiques sont conformes aux codes habituels et partagés ; en d’autres termes, si on peut y reconnaître les lois de l’harmonie et de proportion, ces « vérités réconfortantes » comme les désignait Le Corbusier. Mais cette question de la familiarité nous oriente aussi vers la notion de l’étrange et vers des objets qui, justement, ne nous apparaissent pas familiers ; des objets dont le caractère singulier confère des impressions inhabituelles et insolites, des objets que l’on pourrait situer à lisière entre le beau et le laid. L’exposé s’attachera à tisser des liens théoriques entre ces notions, notamment à travers l’analyse de l’œuvre récente de l’architecte suisse Valerio Olgiati, en particulier le Weber Auditorium Plantahof réalisé à Landquart en 2010, près de Coire.

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