Equine welfare and wellbeing, between animalism and consumerism Le bien-être équin, entre animalisme et consumérisme En Fr

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1 juin 2023

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Mathilde Felga, « Le bien-être équin, entre animalisme et consumérisme », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.usgz1w


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Résumé Fr

Le bien-être équin ne peut être simplement réduit ni à une déclinaison du bien-être animal, ni à une émanation du courant d’idées animaliste. Il n’est pas non plus réductible à une problématique scientifique ou réglementaire. Certes, certains discours sur le bien-être équin contribuent à remettre en question l’utilisation des chevaux. Mais les discours et les pratiques identifiés comme favorables au bien-être équin s’inscrivent à la croisée de plusieurs dynamiques culturelles. Ils témoignent de la revalorisation de ce qui a trait à la "Nature", de la reconnaissance des personnalités équines comme des alter ego, de comportements consuméristes à la recherche d’un sentiment de « mieux-être », et d’un contexte culturel occidental faisant parfois du bien-être un idéal, si ce n'est une injonction. Ce travail est le résultat de recherches bibliographiques, d'entretiens et d'observations participantes. Il conclut d’abord à l’existence d’un marché du bien-être équin. Devenu un bien et un service, le bien-être du cheval se marchandise. Sa commercialisation est d’autant plus efficace qu’elle se réfère à notre imaginaire du bien-être humain. Ce marché participe de la diffusion de représentations anthropomorphisées du bien-être équin, ce qui n’est pas toujours sans conséquence pour la satisfaction effective des besoins des chevaux.

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