La religion civile dans l’Italie libérale. Petits et grands rituels politiques

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2008

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Résumé Fr

Dans cet article, on s’intéresse aux rituels de l’Italie libérale, c’est-à-dire aux fêtes nationales instaurées par l’État italien après l’Unification. Ces fêtes politiques ont souvent été considérées comme faiblement suivies et donc peu susceptibles d’avoir contribué à forger une identité italienne, à la différence, par exemple, du 14 juillet français. On a tenté de reprendre le dossier sous trois aspects : d’abord, en donnant au terme rituel une définition stricte tirée de l’anthropologie historique (Marc Abélès), pour tenter de montrer que ces fêtes remplissent malgré tout un certain nombre de critères constitutifs des rituels politiques. Ensuite, en essayant de prouver que les critères de «succès » politiques d’un rituel devaient prendre en compte les exigences de l’État libéral, et en particulier la «peur» des foules qui animait ses dirigeants. Enfin, en ajoutant aux fêtes «nationales» un certain nombre de cérémonies strictement liées à la famille royale (anniversaires, onomastiques…) et en montrant qu’elles sont caractéristiques d’un mouvement de nationalisation mené autour de la monarchie italienne, et qu’à ce titre elles sont au moins aussi importantes que la fête du Statuto ou le XX septembre, même si leurs modalités restent empreintes d’un certain archaïsme formel.

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