A Road Going Both Ways

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2005

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Résumé En Fr

This article is a personal contribution to issues around translation that were discussed at the symposium in March 2005. Charl-Pierre Naude gives his views on the meaning of translation and highlights what could be the benefits of the symposium. First, the article defines the concept of "translation" as a facet of creation that is visible from the original act of creation. In a country like South Africa, which opened to itself only recently, "translation" is very visible in the lives of everyday citizens and comes in different forms and incarnations. The author of the article, an Afrikaans poet who also writes in English and who grew up in a household practicing both languages, explains why he chose to write in Afrikaans. He also explains the choice of writing language, why, according to him, written in a local language is not necessarily better than writing in an international language such as English or French, as chosen by some African writers. Both options seem to have advantages and disadvantages. The article explains why the Afrikaans language group divided by apartheid between "Coloureds" (Métis) and whites could not resist being torn in two. It is a language group that is obliged, in the post-apartheid context, to "translate itself." According to Charl-Pierre Naudé, South Africa desperately needs cultural exchanges in the form of a double translation and he gives the example of how he believes South African poetry today is being atrophied due to a lack of echanges. They could only benefit from the "African Renaissance" and prevent the return of old demons. The survival of this world lies in its diversity, a diversity which is, by definition, to be conveyed by the translation.

Cet article est une contribution personnelle à certaines des questions de et autour de la traduction qui ont été abordées au colloque de mars 2005. Charl-Pierre Naudé donne son point de vue sur la signification de la traduction et souligne quels ont pu être les apports du colloque. Premièrement, l'article définit une conception de la " traduction " comme une facette de la création qui est perceptible dès l'acte original de création. Dans un pays comme l'Afrique du Sud, qui ne s'est ouvert à lui-même que récemment, la " traduction " tient une place très visible dans la vie de tous les jours des citoyens sud-africains et se présente sous différentes formes et incarnations. L'auteur de l'article, un poète afrikaans qui écrit aussi en anglais et qui a grandi dans un foyer pratiquant les deux langues,explique ensuite pourquoi il a choisi d'écrire en afrikaans. Il se prononce également sur le choix de la langue d'écriture, pourquoi, selon lui, écrire dans une langue locale n'est pas forcément mieux que d'écrire dans une langue internationale comme l'anglais ou le français que choisissent certains auteurs africains. Les deux options semblent présenter des avantages et des inconvénients. L'article explique pourquoi le groupe linguistique afrikaans, divisé par l'apartheid entre " Coloureds " (Métis) et Blancs, pourrait ne pas résister à cette profonde déchirure. Il s'agit en effet d'un groupe linguistique qui est obligé, dans le contexte post-apartheid, de se " traduire à lui-même ". Selon Charl-Pierre Naudé, l'Afrique du Sud a désespérément besoin d'échanges culturels sous la forme d'une double traduction et il donne l'exemple de la façon dont il estime que la poésie sudafricaine est aujourd'hui en train de s'atrophier précisément par manque d'échanges. Ceux-ci ne pourraient que profiter à la " Renaissance africaine " et prévenir le retour des vieux démons. La survie du monde repose sur sa diversité, une diversité, conclut l'article, qui doit, par définition, être véhiculée par la traduction.

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