Polish Poeple's Republic on the stakes of Monségur (about "Albigensians, Inquisitors and Troubadours " and "Plaidoyer en faveur des Templiers"). « La Pologne populaire sur les bûchers de Monségur (à propos de « Albigeois, inquisiteurs et troubadours » et « A plea for the Knights Templar »). En Fr

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3 décembre 2021

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Anna Saignes, « « La Pologne populaire sur les bûchers de Monségur (à propos de « Albigeois, inquisiteurs et troubadours » et « A plea for the Knights Templar »). », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.uu1w3a


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Résumé En Fr

In his brief foreword to The Barbarian in the Garden - which does not appear in the French edition of the work - Zbigniew Herbert takes the precaution of explaining the presence of the titles "Albigensians, Inquisitors and Troubadours" and "A Plea for the Knights Templar" within a volume of essays devoted to art, the fruit of the author's first trip to Western Europe (France, England and Italy), in the years 1958-1960. The two texts in question are described as "historic". Indeed, they stand out in the midst of writings celebrating the beauties of the cave art of Lascaux, the ancient remains of Paestum, the architectural treasures of Arles, Siena or Orvieto, Chartres Cathedral, or the enigmatic works of Piero della Frencesca. The question this work seeks to answer is: what motivated Herbert's interest in the Cathar affair and the history of the Knights Templar? Or, better still: what is the poet trying to say through his account? Is he recounting the sad fate of a few of history's vanquished, offering the Poles a mirror in which to contemplate themselves? Does the Cathar myth offer an opportunity to reflect on a particular dimension of oppression? And what is that dimension? What are the hidden stakes of these two "historical essays", lost in a garden celebrating art?

Dans le bref avant-propos du Barbare dans le jardin — qui ne figure pas dans l’édition de l’ouvrage en traduction française —, Zbigniew Herbert prend la précaution d’expliquer la présence des titres « Albigeois, inquisiteurs et troubadours » et « Plaidoyer en faveur des Templiers » au sein d’un volume d’essais consacrés à l’art, fruits du premier voyage de l’auteur en Europe occidentale (France, Angleterre et Italie), dans les années 1958-1960. Les deux textes en question sont, eux, qualifiés d’« historiques ». En effet, ils détonent au milieu d’écrits célébrant les beautés de l’art pariétal de Lascaux, des vestiges antiques de Paestum, des trésors architecturaux d’Arles, de Sienne ou d’Orvieto, de la cathédrale de Chartres, ou des œuvres énigmatiques de Piero della Frencesca. La question à laquelle ce travail s’efforce de répondre est celle de savoir ce qui a motivé l’intérêt de Herbert pour l’affaire cathare et pour l’histoire des Templiers. Ou, encore mieux : qu’est-ce que le poète cherche à dire à travers le récit qu’il en fait ? Raconte-t-il le triste destin de quelques vaincus de la grande histoire, offrant aux Polonais un miroir où ils peuvent se contempler ? Le mythe cathare offre-t-il l’occasion de penser une dimension particulière de l’oppression ? Laquelle ? Quels sont les enjeux cachés de ces deux « essais historiques », égarés dans un jardin célébrant l’art ?

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