Le discours d’Éryximaque dans le Banquet de Platon (185e6-188e4) : problèmes et fonction philosophique d’un éloge médical

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2018

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Christian Keime, « Le discours d’Éryximaque dans le Banquet de Platon (185e6-188e4) : problèmes et fonction philosophique d’un éloge médical », Dialogues d'histoire ancienne, ID : 10670/1.uu5xw2


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Dans le Banquet de Platon, Éryximaque fait le portrait paradoxal d’un bon erôs dépourvu de plaisir et de désir. Que doit ce portrait à la tradition médicale dont l’orateur prétend s’inspirer ? Bien que la Collection hippocratique n’oublie jamais que plaisir et désir sont des attributs essentiels d’ erôs, elle fournit le motif de la construction invraisemblable d’Éryximaque : l’idéal de la santé et du bon mélange ( krâsis) sur lequel le médecin fonde son éloge. D’après cet idéal, plaisir et désir ne sont pas véritablement dignes d’éloges. Pour montrer les vertus d’ erôs, le médecin doit donc travestir son essence.

In Plato’s Symposium, Eryximachus depicts erôs as paradoxically deprived of desire and pleasure. What does this portrait owe to the medical tradition the orator claims to draw on? Although the Hippocratic corpus never fails to recognize that desire and pleasure are essential to the nature of erôs, it provides the grounds for Eryximachus’ implausible account: the ideal of health and good mixture ( krâsis) on which the doctor bases his praise. With regard to this ideal, neither pleasure nor desire are really praiseworthy. Therefore, in order to display the virtues of erôs, the doctor must distort its essence.

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