Familly farms, graves, and belonging: migrations and the politics of belonging among Basotho in colonial Zimbabwe

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5 mars 2013

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Joseph Mujere, « Familly farms, graves, and belonging: migrations and the politics of belonging among Basotho in colonial Zimbabwe », Conserveries mémorielles, ID : 10670/1.uw9u42


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Résumé En Fr

The article explores the ways in which the Basotho, a late immigrant group into Gutu, have formulated strategies of belonging and anchored themselves among the dominant Karanga populations of south-eastern Zimbabwe. The Basotho migrated to present day Zimbabwe in the late 19th century and, ever since, they have gone through many phases of constructing belonging and carving out an enclave in an area dominated by a linguistically and culturally different autochthonous group. The article examines how Basotho people’s purchase of family farms and the establishment of cemeteries have helped them develop an attachment to the land and have an anchorage. It seeks to analyse the challenges of integration faced by migrant African communities in colonial Zimbabwe and how they have managed to establish a sense of belonging, albeit often contested by those who considered themselves to be the autochthons. Basotho also faced internal displacements in the 1930s which saw them leave farms which they had considered to be home for over two decades and searching for a new home. Basotho’s memories of migrations and displacements are arguably engraved in the landscape, graves and their family farms. In this vein the article analyses the salience of farms and graves in Basotho’s memorialisation of their migrations and displacements as well as in their quest for belonging.

Cet article explore les manières dont les Basotho, un groupe d’immigrants qui est arrivé dans la région du Gutu, ont élaboré des stratégies d’appartenances et se sont eux-mêmes intégrés aux populations Karanga dominantes du sud-est du Zimbabwe. Les Basotho ont migré dans le Zimbabwe actuel à la fin du XIXe siècle et, depuis, ils ont traversé de nombreuses phases de construction d’appartenance. Ils se sont taillé une enclave dans une zone dominée par un groupe linguistique et culturel autochtone différent. Cet article examine la façon dont le peuple Basotho a acheté des fermes familiales et a établi des cimetières, deux éléments qui ont contribué à développer un sentiment d’attachement à la terre et leur ont permis de s’ancrer dans celle-ci. L’article cherche à analyser les défis de l’intégration rencontrés par les migrants des communautés africaines coloniales du Zimbabwe, et la manière dont ils ont réussi à créer leur propre sentiment d’appartenance, un sentiment souvent contesté par ceux-là mêmes qui se considèrent comme les autochtones du pays. Les Basotho ont également été confrontés, dans les années 1930, à des déplacements, alors qu’ils ont du laisser ces fermes qu’ils ont, pendant plus de deux décennies, considérés comme leur propre demeure. Conséquence de ces déplacements, ils ont eu à trouver un nouveau lieu où résider. Les souvenirs des Basotho de ces migrations et de ces déplacements sont, sans l’ombre d’un doute, gravés dans le paysage, sur les tombes et dans les fermes familiales de ce peuple. Dans cet esprit, le présent article analyse l’importance des fermes et des tombes dans la mémorisalisation des Basotho de leurs propres migrations et déplacements ainsi que dans leur quête d’appartenance.

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