Pour une grammaire endophasique, volume 1 : Voix intérieures : un moi locuteur-auditeur

Résumé En

Qui parle quand je me parle ? Est-ce que ça parle en moi ? Comment est-ce que je me représente ? Une exploration linguistique du langage intérieur ordinaire, ancrée dans la neurolinguistique, l’histoire des idées, la littérature et la philosophie, permet d’élaborer les premières hypothèses d’une grammaire endophasique. L’énonciation endophasique (qui me parle ? quand ? où ?) varie grandement d’une personne à l’autre et se caractérise par sa multiplicité (souvenirs, projections, etc.). Les usages pronominaux sont significatifs des représentations de soi. La pragmatique endophasique, c’est-à-dire nos actes de langage intérieur, sous-tendent non seulement nos échanges avec autrui mais aussi toute notre vie quotidienne : nos décisions, nos humeurs, nos constructions identitaires, nos intermittences. Ma parole intérieure me définit, me relie au monde et me permet d’agir sur moi. En mettant en regard les notions de voix intérieure et de représentation de soi, ce premier volume vise à proposer des clés pour comprendre l’invisible de la parole et de l’être humain. De plus, il sert de fondement aux thérapies endophasiques et à la mise en place d’une linguistique clinique centrée sur le langage intérieur.La littérature et le théâtre, tout autant que les corpus de vie réelle, servent de points d'ancrage et de points de comparaison. Extraits étudiés : Simone de Beauvoir, Samuel Beckett, François Bon, Michel Butor, Albert Cohen, Valery Larbaud, Hélène Lenoir, Laurent Mauvignier, Georges Perec, Robert Pinget, Jean-Paul Sartre, Virginia WoolfCe volume contient une cartographie neuroanatomique mettant en regard les hypothèses récentes sur les corrélations entre aires de Brodmann et fonctions du langage intérieur.

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