Charles I et la voix silencieuse de Eikon Basilike : le silence comme moyen d'expression

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2016

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Vanessa Chaise-Brun, « Charles I et la voix silencieuse de Eikon Basilike : le silence comme moyen d'expression », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10.4000/1718.754


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Résumé En Fr

During his lifetime, Charles I’s voice seemed to be inefficient, despite all his efforts. Noises, whether they were the people’s cries or the tumults created by his opponents, silenced his words. But can we argue that Charles’s voice was missing ? Eikon Basilike is a written voice – a silent voice ? – and yet, this voice is heard. This is a silence claiming Charles’s innocence. To “be silent” does not mean to be speechless. In his case, it means finding another mode of expression, against chaos and noise. Paradoxically, to “be silent” for the king is the best way to be heard and to “put to silence their evil speaking.” Being silent gives him strength and power to tell the truth. It is thanks to this meaningful and expressive silence – Eikon Basilike – beyond death, that Charles I seems to find his own voice.

La parole de Charles I, de son vivant, reste, malgré ses efforts, une parole vide et non entendue. Le bruit, qu’il s’agisse des cris de la foule ou bien les querelles engendrées par ses opposants, étouffe sa parole. Son discours est un cri face à la foule et à ses opposants, mais un cri impuissant. Pourtant, peut-on affirmer que la parole de Charles I est inexistante ? Eikon Basilike est une parole écrite, un silence qui crie l’innocence du roi. « Faire silence » ne signifie pas se taire mais trouver un autre moyen d’expression face au chaos et au bruit. Cela est paradoxalement, pour ce monarque, le meilleur moyen de se faire entendre, et de faire taire les « voix mensongères ». C’est dans ce silence expressif, au-delà de la mort– Eikon Basilike – que Charles Ier semble trouver sa voix.

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