Traitement de l’urticaire chronique spontanée : intérêt de l’omalizumab

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2017

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F. MEYER, « Traitement de l’urticaire chronique spontanée : intérêt de l’omalizumab », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.uyq002


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L’urticaire est une réaction cutanée fréquente caractérisée par des plaques érythémateuses prurigineuses migratrices qui ne durent pas plus de vingt-quatre heures et qui ne laissent pas de cicatrices. En même temps ou séparément peut apparaître de l’urticaire profonde ou angio-oedème, cela se caractérise par des oedèmes qui se localisent au niveau des tissus sous-cutanés ou sous-muqueux pouvant être douloureux plutôt que prurigineux et potentiellement dangereux. Dans la population générale, la prévalence de l’urticaire aiguë est estimée à environ 15 à 20% au cours de la vie. (1) (2) (3) Plusieurs causes identifiables peuvent provoquer ces réactions dermatologiques. Nous identifions des causes non-allergiques et des causes allergiques qui sont rares mais qu’il faut rechercher en raison du potentiel dangereux. Dans l’urticaire aiguë allergique, nous retrouvons des signes accompagnateurs tels que des malaises, une hypotension artérielle, des troubles digestifs ou des troubles respiratoires ; cette réaction est due à des immunoglobulines E (IgE) qui sont dirigées contre un antigène qui peut être d’origine alimentaire ou médicamenteuse ou qui peut provenir d’un venin d’un hyménoptère par exemple. Ces IgE vont agir sur leurs récepteurs à haute affinité (FcεRI) se trouvant majoritairement sur les mastocytes, cette liaison provoque une libération de médiateurs telle que l’histamine qui vont provoquer l’inflammation. Cette réaction est appelée anaphylaxie et survient en général dans l’heure ou au maximum deux heures après le contact avec l’allergène. Dans ce cas, il faut faire un bilan allergologique complet et faire une éviction totale de l’allergène en question. La situation la plus grave est le choc anaphylactique qui est potentiellement mortel et qui nécessite une prise en charge en urgence. Dans les cas d’urticaire aigüe non allergique, nous retrouvons des causes infectieuses telles qu’infections virales et parasitoses digestives ou des causes médicamenteuses. Celles-ci sont provoquées soit par une histamino-libération non spécifique (non-IgE médiée) causée par les anti-inflammatoires non stéroïdiens, l’aspirine, la morphine et ses dérivés, les produits de contraste iodés, la vancomycine ou les bêtalactamines, soit par un mécanisme pharmacologique qui déclenche des angio-oedèmes bradykiniques comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les sartans. (1) Le diagnostic se fait sur la base de l’anamnèse et de l’examen clinique. En fonction de la chronologie et du contexte de survenue, l’interrogatoire permet d’orienter vers une urticaire allergique ou non et l’examen clinique nous permet de rechercher des signes associés. Pour confirmer le diagnostic d’urticaire allergique, il faut faire un bilan allergologique qui comprend des tests cutanés et des tests immunobiologiques. (1)

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