Transports internationaux

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2017

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Nicolas Raimbault, « Transports internationaux », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.uz09lq


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En 2016, le commerce international décroche largement par rapport à la croissance mondiale En 2016, la croissance des échanges internationaux de marchandises (+1,3%) a fortement ralenti par rapport à 2015 (+2,6%). Surtout, elle a été près de deux fois moins importante que la croissance mondiale en 2016 (+2,3%), ce qui constitue une situation inédite depuis plus de 30 ans. En effet, depuis la crise de 2008-2009, commerce international et croissance mondiale évoluaient de manière synchrone (environ +2,5%). Plus encore, durant les deux décennies d'avant crise, la croissance des échanges (6,8% par an) a été deux fois plus rapide que celle de la production mondiale (3% par an). Les raisons du ralentissement de la croissance du commerce mondial sont multiples, depuis la faiblesse de la demande mondiale et des investissements, jusqu'à la baisse des importations de nombreux pays émergents (Amérique du Sud, Afrique, Moyen-Orient notamment), conséquence des faibles prix des matières premières, en passant par la régionalisation de certaines chaînes de valeur. Les deux principaux moteurs du commerce mondial sont maintenant l'Asie et l'Europe. L'essentiel du commerce mondial repose sur le mode maritime (80% en volume, entre 55% et 67% en valeur), complété par la voie aérienne pour les marchandises à haute valeur ajoutée ou périssables. Le transport maritime suit un rythme de croissance de plus en plus modéré, s'établissant en 2015 à +2,1 %, tendance qui s'est probablement poursuivie en 2016 d'après la CNUCED. Cette moindre croissance, comparée aux années d'avant crise, s'explique par le ralentissement économique de nombreux pays émergents, dû notamment aux difficultés des exportateurs de matières premières, que ne compense pas la reprise timide des économiques développées. En raison du poids colossal de l'Asie, les économies émergentes polarisent toujours la majorité des flux maritimes (environ 60%), et même davantage les importations que les exportations, ce qui est un renversement par rapport aux décennies précédentes.

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