Le fils du chef : État colonial et production de l’hérédité politique en Nouvelle-Calédonie

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2016

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Résumé Fr

Les logiques de transmission héréditaire du pouvoir dans le monde kanak sont analysées ici à partir d’une enquête sur la surreprésentation des « chefs » en politique dans la Nouvelle-Calédonie coloniale des années 1950. Cette étude se fonde sur la prosopographie des élus mélanésiens après la fin du Code de l’indigénat (1946), sur une recherche dans les archives de l’administration coloniale et sur des entretiens avec des élus et anciens élus de la période. Il en ressort que cette surreprésentation des chefs est plus le produit d’une instrumentalisation symbolique opérée par eux que d’une légitimité « traditionnelle » de l’hérédité qui serait convertible en politique. Dans le contexte kanak, ce qui compte c’est l’aptitude à contrôler un espace consacré par l’administration, et c’est parce qu’ils se situent à la frontière de l’État colonial que ces « chefs » s’imposent en politique.

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