2008
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Gilles Sinicropi, « Encadrement des laïcs et identité spirituelle. Les confréries carmélitaines en France (XVIIe- XVIIIe siècles) », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.v1c1rw
Grands Carmes et Carmes déchaux partagent, au-delà des divergences ascétiques qui ont donné lieu à leur séparation, une même exigence apostolique. Il semble donc intéressant de s’attarder sur l’une des activités liées à l’encadrement des fidèles dont ils assument parallèlement la charge aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les confréries offrent un champ d’observation idéal, permettant de comparer et d’apprécier le poids de leur identité spirituelle et dévotionnelle respective. Deux grandes catégories peuvent être distinguées. La première est constituée d’associations qui, hébergées dans les bâtiments conventuels, manifestent une certaine indépendance à l’égard de l’ordre. Le second ensemble est composé des confréries dont les dévotions sont liées à l’histoire carmélitaine et, à ce titre, vivement revendiquées par les religieux de l’une et l’autre mouvances qui tentent de les promouvoir. Cette confrontation permet de faire émerger, au sein de la famille carmélitaine, différences et antagonismes face à «l’offre» confraternelle.