Au-delà du mythe. Imaginaire religieux et territorialisation dans le rite « renverser Seth et ses acolytes »

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2019

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Jérôme Gonzalez, « Au-delà du mythe. Imaginaire religieux et territorialisation dans le rite « renverser Seth et ses acolytes » », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.v24f1t


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Résumé En Fr

In the wealth of documentation that provides the Egyptologist with “mythological” material, the corpus of Urkunden mythologischen Inhalts, or Urkunden VI, occupies a special place. Through a long list of cult sites, it presents events that are often referred to as “mythemes” in Egyptological research. The rituals described in the Urkunden VI, including the ritual “to overthrow Seth and his gang,” allow us to test the terminology commonly used in the analysis of this type of texts (“ritual,” “mythology,” “myth,” etc.); a terminology that strongly determines their analysis and tends to blur our perception of the inherent discursive manifestation or a certain pragmatism in these expressions. Here, the notion of territory as a site of ritual—produced by a poiesis—or as a vehicle for the “geosymbols” dear to the heart of geographer Joël Bonnemaison, could be usefully employed.

Dans la masse documentaire fournissant l’égyptologue en matériaux « mythologiques », le corpus des Urkunden mythologischen Inhalts, ou Urkunden VI, occupe une place privilégiée. À travers plus d’une quarantaine de lieux, dont une part importante de lieux de culte, sont présentés des événements que la discipline égyptologique qualifie volontiers de « mythèmes ». Le rite « renverser Seth et ses acolytes », extrait des Urkunden VI, permettra d’éprouver la terminologie habituellement employée lors de l’analyse de ce type de texte (« mythologie », « mythe », « narration », etc.) ; une terminologie qui détermine de façon prégnante leur analyse et brouille quelque peu notre perception de la manifestation discursive intrinsèque ou une certaine pragmatique de ces énoncés. Il y a là matière à exploiter avantageusement la notion de territoire comme lieu du rite — produit d’une poiesis — ou support des « géosymboles » chers au géographe Joël Bonnemaison.

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