Réémergence de la paramphistomose bovine en France : Synthèse des connaissances actuelles épidémiologiques, physiopathologiques et diagnostiques

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2007

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Jean-Pierre Alzieu et al., « Réémergence de la paramphistomose bovine en France : Synthèse des connaissances actuelles épidémiologiques, physiopathologiques et diagnostiques », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47872


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Résumé En Fr

The prevalence of cattle paramphistomiasis is growing in France. This recent reemergence may be related to several factors : limited number of specific anthelmintics available, longevity and high prolificity of adult worms, decreasing prevalence liver fluke which increases the availability of the snails which act as intermediate hosts for paramphistomids, and extensification of cattle farming. Although clinical signs are not very typical, the pathogenicity of paramphistomiasis cannot be ignored, due to the risk of acute form due to immature worms (difficult to identify) and of recurrent bloating due to the mechanical effect of adult worms. However, the pathogenicity of paramphistomids is much milder than that of Fasciola hepatica. There is currently no immunological method available for this diagnosis ; a clinical suspicion is confirmed by faecal egg counts (epg), but there is no formal correlation between their numbers and the parasite load.

On constate un accroissement de la prévalence de la paramphistomose bovine en France. Cette récente réémergence peut être reliée à différents facteurs : le peu d’anthelminthiques spécifiques disponibles, la longévité et la forte prolificité des vers adultes, la chute de la prévalence de Fasciola hepatica permettant la plus grande disponibilité des limnées, hôtes intermédiaires, et enfin l’extensification de l’élevage. En dépit d’une symptomatologie peu spécifique, la pathogénicité de la paramphistomose ne doit pas être ignorée : risques de forme aiguë liée aux vers immatures – difficile à identifier – et de météorisation récurrente par l’effet mécanique des adultes. Cette pathogénicité est néanmoins bien moindre que celle de Fasciola hepatica. Aucun test sérologique n’est actuellement disponible : seul le diagnostic coproscopique avec comptage des oeufs (OPG) vient confirmer la suspicion clinique. Cependant, le niveau des OPG n’est pas formellement corrélé à la charge parasitaire

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