Thames Town, un cliché à l’anglaise

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1 mars 2018

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Résumé 0

Cet article contribue à dresser une grille de lecture sur la mondialisation des modèles urbains et de ses formes d’hybridation, en analysant la production urbaine et la construction sociale d’un quartier d’architecture occidentale en périphérie d’une métropole émergente chinoise, à travers le cas de « Thames Town » situé dans la ville nouvelle de Songjiang au sud-ouest de Shanghai. Dans un premier temps, cette contribution rend compte de la circulation de modèles et de pratiques d’urbanisme internationalisées, de l’apprentissage local de coalitions de croissance public-privé, soit de la mise en place de nouvelles configurations d’acteurs favorisant le « marketing urbain » tant à l’échelle de la municipalité de Shanghai, qu’à celle de l’arrondissement de Songjiang. Dans un second temps, cette création urbanistique aux formes architecturales empruntées interroge tant par sa morphologie que par sa réception/production sociale. Le « bourg sur la Tamise » présente un aménagement à l’anglaise soigné, qui cristallise les tensions rencontrées dans les périphéries urbaines chinoises : la communauté fermée, la mise en scène d’architectures occidentales, leur appropriation par les habitants, la valorisation identitaire qu’elles représentent, et au-delà le rapport à l’autre, et à soi par rapport à l’autre. Que les quartiers d’architecture occidentale nous apprennent-ils sur la manière de penser, de produire et de s’approprier la ville chinoise à Shanghai, métropole désireuse de véhiculer son propre modèle d’urbanité et de modernité chinoises ?

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