Qui a peur de la « société de tri » ? : Les biotechnologies, l'individu et l'État

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2009

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Marit Melhuus, « Qui a peur de la « société de tri » ? : Les biotechnologies, l'individu et l'État », Ethnologie française, ID : 10670/1.v2m4b2


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Grâce aux biotechnologies, on peut intervenir dans la création de la vie ; ce fait sans précédent a provoqué de nombreuses réactions dans le monde entier de la part de publics très différents. Pour comprendre l’une des réactions que l’application de ces technologies a suscitées en Norvège, l’auteure analyse un processus législatif – la loi sur les biotechnologies – en le reliant à un phénomène discursif : la « société de tri ». L’idée d’une société qui procède au tri de ses membres concerne des domaines aussi variés que ceux de la politique et de la biotechnologie, de la connaissance et de la religion, ou encore de l’embryon et des choix et restrictions dont il est l’objet. Expression d’un courant dans la biopolitique norvégienne, cette idée est à l’origine d’une publicité éthique.

The fact that biotechnologies can intervene in the creation of life forms in unprecedented ways has spurred reactions from many different publics worldwide. This article focuses on a Norwegian reaction to the application of these technologies. It does so by exploring a legislative process in conjunction with a particular discursive phenomenon – that of the “sorting society”. This notion draws together the worlds of politics and biotechnology, of knowledge and religion, of embryos, choice and restrictions articulating a current in Norwegian bio-politics, creating an ethical publicity.

ZusammenfassungDank der Biotechnologie ist es möglich in den Prozess der Lebensentstehung einzugreifen ; diese Tatsache hat von unterschiedlichster Seite weltweit Reaktionen provoziert. Um eine der Reaktionen zu verstehen, die die Anwendung dieser Technologie in Norwegen hervorgerufen hat, untersucht der Autor den Prozess der Gesetzgebung des Biotechnologiegesetzes. Hierbei bringt er den Prozess mit der Diskussion des Terminus „Auswahlgesellschaft“ in Verbindung und vereint so unterschiedlichste Themenbereiche : politische, biotechnologische, wissenschaftliche und religiöse Themen. Ebenso wie die Aspekte der gesetzlichen Freiheiten und Einschränkungen im Umgang mit Embryonen. Die Idee der Auswahlgesellschaft, die in einer Richtung der norwegischen Biopolitik von Bedeutung ist, wurde Thema einer Ethikkampagne.

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