Cycles typologiques climatiques de l'architecture moderne en Guadeloupe

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30 octobre 2019

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Sophie Paviol, « Cycles typologiques climatiques de l'architecture moderne en Guadeloupe », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.v3e2bj


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L’histoire de la première modernité de la Guadeloupe est singulière au regard de celles de la Martinique et de la Guyane parce qu’elle construit les édifices publics de toutes les villes et bourgs de l’archipel, en présentant une triple unité de temps (1929-1936), de lieu (la Guadeloupe et ses îles) et d’auteur (Ali Tur). En effet, Ali Tur (Tunis, 1889-Paris, 1977), architecte parisien mandaté par le Ministère des Colonies, a projeté et réalisé non seulement les grands édifices de représentation de la France, mais tous les édifices publics des années 30 de la Guadeloupe : hôpital de Pointe-à-Pitre, mairies, églises, bureaux des postes, écoles et dispensaires. Grand nombre de ces architectures est aujourd’hui jugé vétuste, impropre à de bonnes conditions de travail.Il faut accepter et remettre au travail les traumatismes et ressentiments dont l’histoire de ces édifices est porteuse pour comprendre que les raisons de leur actuel désamour, voire rejet, sont pas uniquement d’ordre architectural. En s’emparant des édifices d’Ali Tur pour en faire l’emblème de la prétendue action progressiste de l’Empire colonial, le récit national a gommé une autre réalité de cette architecture, celle de la reconstruction suite à une catastrophe naturelle

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