A European system of scientific exchanges in the 18th century : Learned journals Un système européen d'échanges scientifiques au XVIIIe siècle En Fr

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2013

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Jean-Pierre Vittu, « Un système européen d'échanges scientifiques au XVIIIe siècle », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.3917/tdm.020.0047


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Résumé En Fr

The number of learned journals in Europe increased substantially in the 18th century and helped in the formation of a distinctive scientific network. Two factors - an analysis of their characteristics (format and pagination, publication, distribution, content), the study of public and private libraries and of the correspondance of the learned - together contribute to a new understanding of their contribution to the Republic of Letters. Gradually spreading out from the centre of Europe to its outlying regions, these periodicals of a distinctive nature developed a complex network of contacts. They fashioned communities of production and exchange at local and trans-national levels with different readerships. These included both the curious and inquisitive, the professional and the erudite, be he literary or scientific ; the first two categories contributed to the development of knowlege, while the all-important last-mentioned used a range of transnational journals for their own strategic ends ; it may well be that the study of the latter could shed new light on the traditional view of the Europe of the Enlightenment.

Les journaux savants dont le nombre s’accrut constamment en Europe au cours du xviiie siècle participèrent à la constitution d’un système d’échange scientifique particulier. L’analyse de ces journaux (forme, édition, diffusion, contenu), l’étude de bibliothèques privées ou publiques, enfin celle de nombreuses correspondances de savants permettent de renouveler la présentation de leur place dans la République des lettres. S’étendant petit à petit au centre de l’Europe, puis gagnant ses périphéries, la production de ces périodiques d’un genre particulier trace dans cet espace des réseaux complexes. S’y articulent des archipels de lieux de production et un feuilletage d’échanges, du local au transnational, qui correspond aussi à différents lectorats visés. Le « curieux », le professionnel, le savant (lettré ou scientifique) s’y retrouvent, les premiers participant aussi à la construction des savoirs, tandis-que les derniers, acteurs majeurs, utilisent divers journaux du « feuilletage » transnational à des fins stratégiques, dont l’analyse pourrait renouveler la vision classique des Lumières européennes.

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