Représentations de la marginalité dans Extranjeros en la noche d'Antonio Soler

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Gregoria Palomar, « Représentations de la marginalité dans Extranjeros en la noche d'Antonio Soler », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.v492d2


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Résumé En Fr

The five stories that make up Extranjeros en la noche, a book by Antonio Soler, feature several types of dropouts – men and women relegated to the outskirts of cities and to the fringes of society because of their physical appearance, the work they do or social rejection. They are all confronted with the unbearable shock of abominable and barbaric murders, each of which is narrated by a more or less distant witness. In each case, the narrator keeps his distance from the facts he reports, which is the only way he can survive man’s innate violence. By distancing his protagonists and narrators, Antonio Soler induces the reader to reflect on the meaning of life and on the human condition.

Les cinq récits qui composent le volume Extranjeros en la noche, d'Antonio Soler, offrent plusieurs représentations de la marginalité : celle d'hommes et de femmes relégués aux frontières de la ville et de la société, par leur physique, leur métier, l'exclusion dont ils sont victimes. Tous sont confrontés à une réalité insoutenable, celle de crimes horribles, inhumains, dont le narrateur a été le témoin plus ou moins distant. Celui-ci se situe toujours en marge des faits évoqués et le regard distant, marginal, devient alors une attitude de survie face à la violence inhérente à l'humanité. En plaçant ses protagonistes et ses narrateurs à la marge, dans un fragile équilibre existentiel, Antonio Soler nous oblige à réfléchir au sens de la vie et à la condition humaine.

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