13 juin 2022
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Emeline Payet, « Les pressions anthropiques et climatiques autour du parc national d'Ankarafantsika », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.v493ra
D'abord connu pour son mal-développement et sa grande pauvreté, Madagascar situé au sud-ouest de l'océan Indien, se caractérise aussi pour sa biodiversité exceptionnelle qui la place comme un véritable hotspot quant à ses espèces endémiques. S’inscrivant dès le 19e siècle comme l’un des précurseurs mondiaux en terme de protection et de politiques environnementales, aujourd'hui cet État est finalement très en retard à plusieurs niveaux et particulièrement vulnérable aux nombreuses pressions et dégradations anthropiques. Ainsi, l'objectif consiste ici d’étudier les facteurs tant politiques, sociaux ou climatiques qui sont déclencheurs des changements environnementaux et de la transformation des espaces naturels et de la biodiversité de l'île. Depuis les années 1980, le phénomène de déforestation s'accélère à Madagascar. A partir de 1990, le pays met en place une politique forestière avec la création d'Aires Protégées pour lutter contre ce fléau. La préservation des forêts sèches tropicales est donc devenue un enjeu majeur à Madagascar. Il s’agit dans cette étude de prendre l’exemple du Parc National d’Ankarafantsika localisé dans le district de Marovoay, dans la région Boeny au nord-ouest de l’île et d’en montrer les interactions hommes et milieu en matière de pressions anthropiques et climatiques.