De l'intime dans le cinéma anglophone

Résumé Fr

La notion d’intime, qui touche au secret des oeuvres et des êtres, n’est pas toujours associée au cinéma anglophone, en particulier aux productions hollywoodiennes caractérisées par une prédominance du récit peu propice aux scènes d’intimité. Cette tendance qui tient à la nature même du dispositif cinématographique et a fait son attrait dès les origines, ainsi que les contradictions entre exhibition et censure, révèlent cependant l’importance de cette question au sein de la production anglophone. Si les documentaires, les archives familiales ou les films underground paraissent relever naturellement d’un cinéma de l’intime, les oeuvres de fiction, classiques ou contemporaines, d’Hitchcock à Woody Allen en passant par Eastwood ou Aronofsky, recèlent aussi un potentiel intime, de la représentation de l’intimité des personnages à leurs relations ou des relations entre film et spectateur.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en