Sur la piste des matériaux organiques grâce à la spectrométrie de masse

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21 mars 2018

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Armelle Charrié-Duhaut et al., « Sur la piste des matériaux organiques grâce à la spectrométrie de masse », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.v74jrn


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Résumé En Fr

Identifying the organic materials present, establishing their origin and degree of preservation, understanding their manufacturing process and their use, all of which require interdisciplinary studies involving closely specialists in materials and human sciences. In this very specific context, mass spectrometry has become a key tool to improve knowledge of past civilizations but also to better preserve and restore the discrete remains of archaeomaterials. The identification of diagnostic molecular markers of natural substances is now a recognized strategy for characterizing amorphous organic materials (fats, beeswaxes, vegetable substances such as resins and tars). New advances have also made it possible to characterize, in archaeological context, proteins, molecules of high molecular weight that mainly constitute furs, wools and feathers. Two examples will illustrate the challenge of these studies and also the informative potential provided by mass spectrometry: a plant adhesive in the cabochon of an Iron Age fibula, and very degraded materials near a sword and a scramasaxe from the early Middle Ages.

Identifier les matériaux organiques présents, établir leur provenance, comprendre leur procédé de fabrication, leur utilisation et les processus d’altération, autant de questionnements qui nécessitent des études interdisciplinaires faisant intervenir étroitement spécialistes des matériaux et des sciences humaines. Dans ce contexte très spécifique, la spectrométrie de masse est devenue un outil clé pour améliorer les connaissances des civilisations passées mais aussi pour mieux conserver et restaurer ces vestiges discrets que sont les archéomatériaux. L’identification de marqueurs moléculaires diagnostiques de substances naturelles est une stratégie maintenant reconnue pour caractériser les matériaux organiques amorphes (corps gras, cires d’abeille, substances végétales telles que des résines et des goudrons). De nouvelles avancées permettent également de caractériser en contexte archéologique les protéines, molécules de haut poids moléculaires constituant majoritairement par exemple les fourrures, les lainages, les plumes. Deux exemples illustreront le challenge que constituent ces études mais également le potentiel informatif apporté par la spectrométrie de masse : un adhésif végétal dans le cabochon d’une fibule de l’âge du Fer, et des matériaux très dégradés à proximité d’une d’épée et d’un scramasaxe du haut Moyen Age.

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