Lire la Shoah par balles. J.S. Foer, N. Krauss, D. Mendelsohn

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15 mars 2023

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Laurence Benarroche, « Lire la Shoah par balles. J.S. Foer, N. Krauss, D. Mendelsohn », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.v7sce1


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Au début des années 2000, des écrivains juifs américains, petits-enfants de rescapés européens dont une partie de la famille a péri durant la Shoah, écrivent sur le traumatisme trans-générationnel dont ils ont hérité. Bien que nés aux États-Unis, ils partagent une mémoire qui les hante et sont marqués à la fois par la douleur persistante et par l’absence de récit qui caractérisent leurs familles respectives : peu d’informations sont parvenues aux branches américaines des familles d’origine polonaise ou ukrainienne à propos de leurs ancêtres restés dans le Vieux Pays et disparus durant les massacres qui ont décimé des villages entiers entre 1941 et 43 pendant la phase, longtemps méconnue, de la « Shoah par balles ». Parce qu’ils ont été en contact avec les derniers survivants et témoins directs de la Shoah par balles, Jonathan Safran Foer, Nicole Krauss et Daniel Mendelsohn appartiennent à la génération « passerelle » qui se doit de transmettre la mémoire de la mémoire. Empruntant des voies très diverses, leurs récits procèdent néanmoins tous de l’écriture de soi et impliquent fortement le lecteur en privilégiant l’émotion contenue dans les faits mêmes, ainsi que dans les réactions qu’ils suscitent. Le lecteur accomplit ainsi un voyage difficile dans l’après-coup de la Shoah, qui l’amène à aller au-delà de l’événement historique et à appréhender ce bouleversement dans l’histoire de l’humanité, cette perte irrémédiable dont le deuil reste largement inachevé.

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