Agnès de Langeac, une sainte en attente.

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Sophie Houdard, « Agnès de Langeac, une sainte en attente. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.v7zprv


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une sainte en attente… Comment penser la sainteté d'une religieuse réputée sainte et qui échoue à se faire reconnaître comme telle par l'institution ? Jacques Le Brun écrivait naguère que maints personnages de grande vertu et dotés de grâces exceptionnelles ont longtemps patienté, leur cause n'ayant abouti que des décennies, voire des siècles, après leur mort 1. D'où ce phénomène qu'il évoquait et dont nous partirons à notre tour : l'élaboration de règles rigoureuses de la fin du XVIe siècle au pontificat de Benoît XIV n'a pas suffi à séparer le canonique et le non canonique en matière de sainteté, elle a plutôt multiplié « des formes partielles ou provisoires d'autorisation » 2 et paradoxalement permis l'essor de formes de sainteté non canonique. Parmi les preuves requises, les témoignages oculaires et les « mémoires » devaient garantir la véracité des faits rapportés ainsi que la rigueur du texte biographique sur le modèle de l'histoire et de ses méthodes. Malgré ces précautions, on reste frappé par la quantité de biographies du XVIIe siècle qui tout en s'efforçant de répondre aux critères d'approbation développent des faits qui privilégient des phénomènes extraordinaires, voire « incroyables » dans une surenchère de miracles sanglants 3. Michel de Certeau lisait dans ces Vies rédigées le plus souvent à l'ombre 1 Jacques Le Brun, « La sainteté à l'époque classique et le problème de l'autorisation »,

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