Manger ou ne pas manger le cheval (sacrifié) ? Telle est la question pour le chrétien. Mode d'abattage et consommation de viande chevaline dans l'occident chrétien.

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1 décembre 2010

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Ninon Maillard, « Manger ou ne pas manger le cheval (sacrifié) ? Telle est la question pour le chrétien. Mode d'abattage et consommation de viande chevaline dans l'occident chrétien. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.vamz8d


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A priori, le dossier de l'abattage rituel intéresse peu le spécialiste de droit canonique depuis que la religion chrétienne s'est démarquée de la religion juive en écartant définitivement tout interdit alimentaire. Les chrétiens peuvent en effet manger n'importe quel animal, quelle que soit la manière dont ce dernier a été abattu. Si le principe est acquis à partir du concile de Jérusalem de 49, les règlementations canoniques mais aussi, et peut-être même surtout, les pratiques ultérieures ne sont pas aussi uniformes. Les prescriptions relatives au cheval sont particulièrement intéressantes de ce point de vue. En effet, au haut moyen âge, un certain nombre de dispositions canoniques prohibent la consommation de viande de cheval. L'historiographie traditionnelle se fonde sur ces textes pour expliquer la non-consommation de cheval en Europe à partir de la christianisation. Or, on présente ces dispositions comme un interdit visant principalement à lutter contre les pratiques sacrificielles païennes. Ce serait donc davantage pour éradiquer le rite païen de mise à mort du cheval que véritablement pour empêcher la consommation de sa viande que l'interdit aurait été établi.

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