1988
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Hourya Benis Sinaceur, « Deux moments dans l'histoire du Théorème d'algèbre de Ch. F. Sturm », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.3406/rhs.1988.4093
Au départ (1829), le théorème d'algèbre de Ch. F. Sturm fournit un algorithme pour compter le nombre de racines d'un polynôme sur un intervalle réel. Généralisé par A. Tarski (dans les années 1930), il devient un algorithme de décision pour la théorie logique du premier ordre du corps ordonné des nombres réels. L'article suivant considère ces deux moments : la naissance du théorème de Sturm à partir du théorème analogue de J. Fourier ; sa transformation par Tarski qui en révèle la portée logique et inaugure ainsi le renouvellement auquel ce théorème doit encore son actualité. Diverses questions générales sont abordées par le biais de cette étude : sur les échanges entre Algèbre et Analyse, sur les définitions par conditions nécessaires et suffisantes, sur la nature algébrique des méthodes, sur l'effectivité des procédures, sur la notion d'algorithme.