Ilipinar: The faunal remains from the late Neolithic and early Chalcolithic levels

Résumé En Fr

Ilıpınar, situated on the western shore of Lake Iznik in northwest Anatolia, provides an insight into the development of a region between the Anatolian and Balkan areas, and therefore into the dispersion of Neolithic achievements. The material dates from the latter part of the 7th millennium BC to the middle of the 6th millennium BC. Both the cultural and faunal remains show an interesting pattern of pioneer occupation, bringing the achievements of the Neolithic (domestic animals, plants, pottery etc.) from the more central Anatolian area and a development of local potentialities. This development is clearly shown in the changes in the composition of the faunal complex through the layers, from a complex more related to an Anatolian origin into an exploitation of the local wooded area into a grass-rich open situation. The relationship of the occupants in a wider regional context is unclear. Cultural developments, for instance in the pottery, show a clear connection developing with the Thracian and Bulgarian areas, but the faunal remains from sites around the Sea of Marmara seem to show quite locally defined exploitation pattern and choices.

Le site d’Ilıpınar sur le bord ouest du lac d’Iznik dans le Nord-Ouest de l’Anatolie offre un aperçu de l’évolution d’une région située entre l’Anatolie et les Balkans et ainsi de la diffusion de la néolithisation. Le matériel date de la fin du VIIe millénaire au milieu du VIe millénaire av. J.-C. Aussi bien les vestiges culturels que les restes fauniques illustrent le modèle intéressant d’une occupation pionnière apportant les innovations néolithiques (les animaux domestiques, les plantes, la céramique) typiques de la zone du centre de l’Anatolie centrale et du développement des potentialités locales. Ce développement est clairement visible dans les variations de la composition de l’ensemble faunique à travers les couches. La composition faunique montre d’abord un ensemble en relation avec une origine anatolienne, puis une exploitation des zones forestières locales, enfin une situation de pâturages ouverts. Les rapports des occupants du site dans un contexte plus étendu, au niveau régional, ne sont pas connus. Le développement culturel, en ce qui concerne la céramique en particulier, montre une relation nette avec la région de la Thrace et de la Bulgarie mais les vestiges de faune des sites autour de la mer de Marmara semblent indiquer un modèle et des choix d’exploitation relativement locaux.