Religion civique ou affiliation communautaire ?

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26 mai 2021

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Caroline Bourlet et al., « Religion civique ou affiliation communautaire ? », HAL-SHS : histoire, ID : 10.3917/rhu.060.0073


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Résumé Fr

Le concept de « religion civique » est le plus souvent abordé sous l’angle des pratiques religieuses collectives. Les processions paniques de 1412 permettent d’établir qu’elles tournent autour des reliques des saints royaux et des saints parisiens, mais qu’elle est moins royale au xv e siècle qu’elle ne le sera durant les guerres de religion, et aussi moins structurée autour culte de sainte Geneviève. Une approche individualisée de la question à travers un corpus de 69 testaments du xiii e - xv e siècles permet de poser la question de la réalité de l’adhésion des citadins à ces rituels collectifs. Il en ressort que les bourgeois ne cherchent pas plus leur salut auprès des saints royaux que des saints civiques. Au contraire, ils recherchent surtout les prières des pauvres de l’Hôtel-Dieu, des Quinze-Vingts et des léproseries de Paris, qui prennent en charge toutes les facettes de l’assistance à l’échelle de la ville. Cette dévotion partagée entre différentes strates de la société relève moins de la religion civique, que d’une affiliation communautaire dans le cadre d’un catholicisme corporatif à l’échelle de la ville, gage d’une très forte identité urbaine.

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