La liaison en français et la théorie de l'optimalité

Fiche du document

Date

2011

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Julien Eychenne, « La liaison en français et la théorie de l'optimalité », Langue française, ID : 10670/1.vdct0c


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article offre une analyse non représentationnelle de la liaison en français dans le cadre de la théorie de l’optimalité, un cadre grammatical utilisant des contraintes. Nous proposons que les consonnes de liaison soient traitées comme des consonnes à exponence morphologique spécifique qui sont ciblées par des contraintes lexicales co-indexées. Cette analyse offre une synthèse des approches qui ont été proposées jusqu’alors en reconnaissant le statut exceptionnel et idiosyncrasique des consonnes de liaison sans recourir à la problématique notion de flottance. Nous exploitons également un corpus de sept enquêtes issues du projet PFC : nous montrons l’importance relative de la taille du mot, sa catégorie grammaticale, sa fréquence, l’âge des locuteurs et le registre dans la réalisation de la liaison.

French Liaison and Optimality TheoryThis paper offers a non-representational analysis of French liaison within the framework of Optimality Theory. It is claimed that liaison consonants should be represented in the lexicon as consonants whose morphological exponence is specific. These consonants are targeted by co-indexed lexical constraints. This analysis captures the exceptional status of liaison consonants without making use of the problematic notion of ‘floating consonant’. This analysis is supported by a corpus of 7 surveys from the PFC programme : the relative influence of word size, part-of-speech, frequency, age and register in the realization of liaison is discussed and illustrated.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en