L’amitié et la piété filiale chez les néo-confucianistes de la dynastie Ming

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2020

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Miaw-fen Lu et al., « L’amitié et la piété filiale chez les néo-confucianistes de la dynastie Ming », Diogène, ID : 10670/1.vdnxgp


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Cet article porte sur l'amitié et la piété filiale dans le néo-confucianisme de l’époque Ming, notamment dans l’enseignement de Wang Yangming. J’avance que les jianghui cultivant la pensée de Yangming offrirent un environnement social idéal pour ennoblir l’amitié. On considérait la véritable amitié comme un vecteur de perfectionnement moral et le moyen de réduire le risque de subjectivisme dans la philosophie inspirée de Yangming .Je reconsidère également la question de savoir si les néo-confucianistes de l’époque Ming ont contesté l’ordre des cinq relations cardinales en faisant de l’amitié la plus importante d’entre elles. À travers l’examen approfondi de la piété filiale dans la culture impériale et l’enseignement de Yangming, je souligne que la piété filiale ne constituait pas seulement la base de l’ordre socio-politique, mais aussi l’essence du vrai moi. L’amitié tire son importance de sa capacité à nous aider sur la voie du perfectionnement moral et de l’amélioration de soi. Néanmoins, elle n’a jamais pu surpasser l’importance que revêt la piété filiale et elle ne vint que compléter l’éthique familiale.

This article discusses friendship and filial piety in Ming Neo-Confucianism, particularly the Yangming learning. I argue that the Yangming jianghui provided important social settings for elevating the value of friendship. True friendship was considered as a means for moral improvement, and to prevent the risk of moral subjectivism in the Yangming philosophy.I also revisit the question of whether Ming Neo-Confucians did challenge the order of the five cardinal relationships by elevating friendship as the most important one. Through the investigation of filial piety in imperial culture and the Yangming learning, I emphasize that filial piety was not only the basis of socio-political order, but also the essence of the true self. The importance of friendship lies in its capacity to aid moral cultivation and to become a better self. It could never surpass that of filial piety. It remained a supplement to familial ethics.

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