When a "practical" approach to addressing a campus imposes an increasingly masculine toponymic environment (94%). The case of Grenoble Alpes University in Saint-Martin-d'Hères, France Quand une approche “pratique” de l’adressage d’un campus impose un environnement toponymique toujours plus masculin (94%). Le cas de l'Université Grenoble Alpes à Saint-Martin-d’Hères, France En Fr

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7 juin 2023

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Anne-Laure Amilhat Szary et al., « Quand une approche “pratique” de l’adressage d’un campus impose un environnement toponymique toujours plus masculin (94%). Le cas de l'Université Grenoble Alpes à Saint-Martin-d’Hères, France », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.ve0dtr


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Résumé En Fr

Quietly and under the guise of a technical process, the Université Grenoble Alpes is undergoing a number of addressing changes linked to a restructuring of its central sector, resulting in the addition of three new odonyms. Far from correcting the current extreme toponymic imbalance (a total of 30 toponyms dedicated to people, 2 of whom are female, i.e. 6% female toponyms - coupled with a qualitative imbalance insofar as no major facility bears a woman's name), the latest toponymic initiatives further reinforce the phenomenon. At the same time, the EPFL in Lausanne, which is certainly a model for the University of Grenoble, is making committed and diametrically opposed choices by naming seven places on its campus after illustrious female figures.

A bas bruit et sous couvert de démarche technique, l'Université Grenoble Alpes connaît quelques changements d’adressage liés à une restructuration de son secteur central, qui se traduisent par l’adjonction de trois nouveaux odonymes. Loin de veiller à corriger l'extrême déséquilibre toponymique actuel (en tout 30 toponymes dédiés à des personnes dont 2 féminins, soit 6 % de toponymes féminins - qui plus est doublé d’un déséquilibre qualitatif dans la mesure où aucun grand équipement ne porte de nom de femme), les dernières initiatives toponymiques renforcent encore le phénomène. Au même moment l’EPFL à Lausanne, qui pourtant constitue certainement un modèle pour l’Université de Grenoble, fait des choix engagés et diamétralement opposés en baptisant sept lieux sur son campus par des noms de figures féminines illustres.

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